Jeu de rôle basé sur l'émission de télé-réalité « Secret Story »
 
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 close your eyes -Fred

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Ana
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MessageSujet: close your eyes -Fred   close your eyes -Fred Icon_minitimeDim 1 Sep - 15:15



    FRED & ANA - always and forever.




Il faut que je fasse quelque chose, je n’en peux plus. J’avais fini par me sentir bien dans cette maison, avec eux, avec elle. Mais ces derniers jours avaient été beaucoup trop chargés en émotions, et pas des meilleures émotions. Je me sens de nouveau sombrer, je n’ai envie de rien d’autre que de m’isoler dans un coin. Et j’avais pu constater que je n’étais pas la seule, malheureusement… Les révélations s’enchainaient. Et la plupart concernaient Fred. Depuis mon buzz, qui était devenu celui de Ryan, tout le monde s’acharnait sur son secret, qui restait à moitié révélé. Et à chaque révélation, je la voyais s’enfoncer, s’effacer. Sans que je ne puisse rien y faire. Je ne pouvais pas mettre fin à ces révélations à répétition, parce que je ne pouvais pas la buzzer, bien que je pensais détenir son secret. Je ne parvenais pas à trouver les bons mots, je ne savais pas si je devais m’imposer à ses cotés lorsqu’elle évitait tout le monde… Je ne pouvais rien faire. Rien, à part la regarder s’éloigner. J’avais l’impression de sentir sa main glisser entre mes doigts, comme si je ne pouvais plus la retenir. Comme si je la perdais. Je n’avais jamais vraiment réfléchi à son secret, même lorsque je l’avais buzzé, je n’avais pas osé songer aux conséquences. C’était de ma faute, tout ça. J’étais en train de la perdre, et c’était entièrement de ma faute. Elle ne s’était pas enfuie suite à la révélation de mon secret, et moi j’avais été incapable d’agir correctement face au sien.

Et pire que ça, je n’osais même plus aller vers elle. J’aurais dû la prendre dans mes bras, après chaque révélation, après la révélation avec Laury. J’aurais dû réagir, après son appel téléphonique pendant le prime. Mais je n’ai rien fait, et je ne fais toujours rien. Parce que j’ai peur. Peur qu’elle me rejette. Parce que je n’ai pas été là, parce que je ne sais pas être celle qui lui faut. Elle a besoin de Stéphane, pas de moi. Je suis incapable de faire quoique ce soit, de dire quoique ce soit. J’ai peur… peur de ne plus la connaître, peur d’être une étrangère à ses yeux. Peur de faire partie des gens qu’elle veut éviter. Peur qu’elle me demande à moi aussi de la laisser tranquille. Alors que j’aurais envie de lui dire que je serais là, que je ne la laisserais pas. J’aimerais lui dire que je me fous de ce qu’elle a été, je me fous de ce secret qu’elle cache, dont elle a tellement honte. Elle ne devrait pas avoir honte, elle n’a pas à avoir honte. J’aimerais lui dire tout ce qu’elle a osé me dire dans la chambre, après que mes lèvres se soient posées sur les siennes pour la première fois… J’aimerais l’embrasser encore, qu’elle comprenne que je suis là, peu importe son passé, peu importe ce qu’elle a du combattre. Parce que je l’aime. Elle, et son passé. Elle et ses peurs. Elle et ses faiblesses. Elle et son sourire. Elle et sa voix. Elle et ses yeux qui me voient, qui voient celle que je suis. Je l’aime, elle, pour tout ce qu’elle a été, pour tout ce qu’elle est. Et pour tout ce qu’elle sera.

Je devrais lui dire tout ça, la rassurer, faire en sorte qu’elle n’ait plus peur, qu’elle n’ait plus honte, qu’elle ose me parler, de ça et de tout ce qu’elle veut. Qu’elle sache que je suis là, et que je n’irais nulle part à présent. Parce que c’est elle.

Il faut que je fasse quelque chose, je n’en peux plus. Alors ma main ouvre ce placard, s’empare de ce pot trop grand. Cuillère au garde-à-vous, je m’installe sur un des tabourets, prête à plonger la cuillère dans la pâte à tartiner. Culpabilité.
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Sweety Dreamy

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MessageSujet: Re: close your eyes -Fred   close your eyes -Fred Icon_minitimeLun 2 Sep - 2:05






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Fred’. Ana.


Le sentiment d’errer sans fin dans un état d’entre-deux. Un état d’intermédiaire. Comme si je n’étais pas complète. Je fuyais leurs contacts, leurs discussions, leurs volontés de s’approcher de moi. Je me renfermais sur moi-même, avec le sentiment que m’éloigner d’eux physiquement me protégerait. Ça ne marchait pas. Je ne savais pas comment cette histoire se finirait, mais je sentais que ça montait de plus en plus. Je savais que je risquais de craquer si les choses continuaient comme ça. Je me sentais partir, loin des autres, loin d’eux, et loin d’elle. Parce que je n’avais pas le courage d’assumer. Parce que je pensais qu’elle ne m’aimerait plus si elle savait. Parce que j’avais peur de sa réaction quand elle saurait tout.  Et même si je lui faisais confiance, j’avais peur. Stéphane avait beau me dire qu’elle comprendrait, je n’arrivais pas à dépasser ma propre culpabilité. Et je la projetais sur elle, sur Ana. J’aurai tellement aimé que quelqu’un trouve, une bonne fois pour toute, pour être enfin débarrassée parce que je ne tenais plus comme cela, et que je ne tiendrais plus longtemps. Ce secret à moitié révélé était en train de me détruire, entièrement. De me ronger. Et je le voyais détruire les liens que j’avais tissés avec les personnes ici. Je m’étais disputée avec Owen. Je m’éloignais d’Ana. Et je n’arrivais pas à m’en empêcher. J’aurai voulu… j’aurai voulu déposer ma tête sur son épaule et y pleurer toutes ces larmes que je cachais dans le confessionnal. J’aurai aimé effacer ma honte dans ses bras, mais je ne pouvais pas. Comment pouvais-je me mettre dans cet état-là face à Ana ? Face à ce qu’elle vivait ? De quel droit lui imposerai-je mes souffrances passées face aux siennes à venir ? Je ne pouvais pas lui infliger cela. Je voulais me montrer forte face à elle, mais je n’avais plus le courage de mentir. De me cacher. Mon cœur me criait d’aller près d’elle, d’aller avec elle, mais je n’y arrivais pas. Mon corps refusait ! Eternel dilemme du corps et de l’esprit.

Je détruisais tout autour de moi, minutes après minute, en imposant ce silence. Celui qui avait déjà détruit mon couple avec Jo, le revoilà qui venait, différent et si semblable pourtant. Je refusais le contact, alors que je n’attendais que ça. Je n’attendais qu’elle. J’avais juste besoin qu’elle comprenne, qu’elle comprenne sans m’en vouloir. Qu’elle me dise que ça n’arrivera plus jamais. Qu’elle me dise que je n’étais pas responsable. Que je ne pouvais pas m’en empêcher, que ce n’était pas de la faiblesse de ma volonté. Que je n’aurai pas pu faire autrement. Mais je ne lui donnais pas les moyens de le faire…

Alors je fuyais. Parce que je n’étais pas capable de faire autre chose. Je fuyais, je la fuyais. Je me terrais dans ma solitude et dans mon silence. Il fallait que ma souffrance sorte d’une manière ou d’une autre. Et c’est vers elle que je me dirigeais. Sans m’en rendre compte, mes pas me menèrent à elle. Là où je savais que tout irait mieux, là où je savais que tout me ferait si mal, mais me ferait du bien. Et elle était là. Face à moi. Assise sur son tabouret, sa cuillère à la main, belle. Seule dans cette cuisine, avec ce grand pot, trop grand pot pour elle. Je vis malgré moi ce que ce pot contenait, je ne connaissais que trop l’apparence de cette chose. Ma respiration se coupa un instant, mon corps accéléra ses battements, en rata un, puis un deuxième, ré accéléra, sans que je puisse en déterminer les causes avec exactitude. Si c’était le lieu, si c’était Ana, si c’était la pâte à tartiner. Ou si c’était les trois réunis.

Non !

Une prière. Je n’arrivais plus à bouger, je n’osais pas m’approcher plus que cela, alors je restais là, comme une idiote, à la regarder, à deux mètres de la table. Mon regard glissait de son visage vers le pot de pâte à tartiner. Vision insupportable. Je ne pouvais pas accepter de la laisser manger cela. Pas comme cela. Pas ici. Je ne voulais pas la voir faire cela.

Tu ne peux pas…

S’il te plaît, ne fais pas cela, repose la cuillère, sois gentille, repose la cuillère. N’en mange pas le contenu. Pas comme cela. Je t’en prie, je t’en prie, pas toi. Ne fais pas cela. Pas toi. Je t’en supplie. Ne mange pas cette pâte à tartiner à la cuillère. Pas toi Ana.

S’il te plait…

Une supplication. Je dois l’en empêcher à tout prix. Je comprends que je lui fais du mal. Que je ne suis pas celle qu’il lui faut. Que je ne la rends pas heureuse, et que je n’y arriverais surement jamais. Qu’il me sera impossible de dessiner des papillons dans sa vie, même si j’en ai envie, plus qu’autre chose. Elle doit reposer cette cuillère. Même si elle ne comprend pas, moi je sais. Je sais qu’elle ne doit pas manger cela. Parce que je ne le supporterais pas.

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MessageSujet: Re: close your eyes -Fred   close your eyes -Fred Icon_minitimeLun 2 Sep - 20:03


La cuillère me glisse des mains, et atterrit directement de là d’où elle vient, le pot de Nutella. Fred est là devant moi, et elle n’ose même plus m’approcher. Et moi j’ai honte. J’ai honte parce que je n’ose pas plus qu’elle. Je suis là, assise sur mon tabouret, avec ce gros pot devant moi. J’ai honte parce que j’imagine à quel point tout ce qui se trouve dans cette cuisine lui rappelle ses vieux démons, et je ne fais rien pour l’aider. J’ai honte parce qu’encore une fois je ne trouve pas les mots pour la rassurer. Je mérite qu’elle me fuit, qu’elle m’évite comme elle l’a fait. Parce que je sais ce qu’elle a besoin d’entendre. Au fond je le sais. Mais j’ai peur qu’elle ne veuille pas les entendre de ma bouche. J’ai peur qu’elle ne veuille pas que j’entre dans sa vie de cette façon, que je fasse partie de son présent en assumant son passé. Et ses mots me font culpabiliser. J’ai l’impression qu’elle m’en veut de lui infliger ça. De lui imposer la vision qu’elle a actuellement. Son Tu ne peux pas sonne pour moi comme un t’as pas le droit de me faire ça.

Mes yeux se détachent finalement d’elle, et je me lève d’un bond. Je balance la cuillère dans la poubelle, et range tout aussi vite le pot de nutella dans le placard, bien au fond, à sa place. Et je me retourne encore une fois vers elle. Cette distance entre nous ne devrait pas être là. Pourtant je ne fais rien pour la faire disparaître. Si toutefois c’est encore possible. J’aimerais me jeter sur elle, la serrer dans mes bras plus fort que jamais, lui faire comprendre que je suis là, que je l’aiderais s’il le faut, que j’ai confiance en elle. Que tout ira bien, que ça ne recommencera plus. Que je suis là. Que je serais là. Toujours. Mais je ne bouge pas, je reste là, je la regarde. Elle est si belle. Elle a l’air fatiguée, vidée. Si seulement tout ça pouvait se terminer. Les buzz, les révélations… Il faut que ça s’arrête. Lorsque je la regarde j’oublie les règles du jeu. J’ai envie qu’elle me parle, ou qu’elle se taise, qu’elle fasse ce qu’elle veut mais qu’elle ne soit plus torturée. Je veux qu’elle oublie tout le reste. Parce que quand je suis avec elle, il n’y a plus rien qui compte. Il n’y a qu’elle. Pas d’accident, pas de maladies, pas de passé, pas de futur. Uniquement elle. Je la regarde, et elle est tout.

Je veux vivre avec toi Fred.

Ma voix est calme, posée. Alors que mon esprit est en ébullition. Cette phrase aurait dû tourner dans ma tête pendant des heures avant de passer la barrière de mes lèvres, pourtant je n’y avais jamais songé. Peut-être étaient-ce finalement les meilleurs mots à prononcer. Parce qu’ils résument tout. Je n’avais pas besoin de lui dire que je suis fière d’elle, fière de ce qu’elle a combattu, fière qu’elle soit là aujourd’hui. Je n’avais pas besoin de lui dire qu’elle n’a pas à avoir honte, qu’elle ne devrait jamais avoir honte. Je n’avais pas besoin de lui dire que tout irait bien, qu’elle est forte, que ça ne reviendra pas. Je n’avais pas besoin de lui dire qu’elle est belle, magnifique. Je n’avais pas besoin de dire tout ça parce que les mots que ma voix venait de prononcer contenaient tout ça.

Doucement, silencieusement, je fis un pas vers elle, sans la quitter des yeux. Si elle avait peur, je devais être sure de moi. On ne pouvait pas se laisser sombrer toutes les deux. Elle avait été forte lorsque j’avais laissé mes faiblesses me rattraper. C’était à moi d’attraper sa main et de l’aider à descendre, doucement, de s’éloigner du vide. Comme elle l’avait fait. Je ne la laisserai pas sauter.
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MessageSujet: Re: close your eyes -Fred   close your eyes -Fred Icon_minitimeMar 3 Sep - 20:56






close your eyes

Fred’. Ana.


Sentiment atroce de déjà vu. Mon regard qui se fixe sur cette cuillère, et sur ce qu’elle contient. Mon regard qui n’ose pas regarder Ana, parce que je ne veux pas accepter qu’elle puisse faire ce qu’elle est à deux doigts de faire. Je sais que je n’ai pas le droit de l’en empêcher, je me sens parfaitement ridicule, mais je ne peux rien faire pour l’empêcher. Le temps s’est suspendu face à nous, et nos regards se fixent. Une simple cuillère qui change tout. Il me serait pourtant si simple de m’approcher d’elle et de la tenir, de la soutenir. Il serait pourtant si simple de partager ce moment avec elle, cet instant si particulier. Cette action si particulière. Cela serait pourtant si simple de céder. Ai-je pour autant le droit de lui imposer cela ? De lui donner cette image de moi ? J’aimerais tellement qu’elle puisse être fière de moi, qu’elle puisse me regarder et n’y voir que les bonnes choses. N’y voir qu’une personne forte, une personne prête à tout, prête à la soutenir. Je voudrais qu’elle voie en moi toute la douceur dont je suis capable, toute la bonne humeur que j’ai en moi. Sauf que je lui montre tout sauf ça. Ces buzz à répétition, je ne pensais pas qu’ils me feraient aussi mal. Et là, Ana, face à moi… comme ça… c’est juste trop.

Et là, sans un mot, sans une parole, elle se lève et jette la cuillère. Comme si elle avait compris. Comme si tout était si clair, sans que nous ayons besoin de parler. Comme si elle savait. Le pot de nutella qui disparaît de la table, toute trace de ce qui a failli se passer vient d’être éliminée. Il ne reste plus qu’elle. Et moi. Parce qu’elle a compris. Son regard, ce geste, si symbolique, elle a compris. Elle sait. Mais elle ne fuit pas. Elle reste là, à me regarder. Sans peur, sans honte, sans critique. Sans un mot. Elle me fixe, encore une fois, avec toute la douceur qu’il y a dans son regard. Comment peut-elle me regarder comme cela si elle a compris ? Je me sens tellement stupide de m’être cachée alors que le seul endroit où j’avais envie d’être, c’était avec elle. Je me sens tellement stupide d’avoir fui alors que je savais qu’elle saurait. Avant les autres. Parce que je savais qu’elle allait comprendre. Qu’elle me comprendrait. Mais j’avais peur. Tellement peur de la perdre.

Ces mots qu’elle prononce. Un instant d’hésitation dans mon esprit, j’ai peur de comprendre. J’ai peur de ne pas comprendre. Je la regarde. Hésitante. Parfaitement hésitante. Je cherche à comprendre pourquoi elle a dit ces mots. Ceux qui changent tout. Un instant, je me demande si elle est sérieuse, mais je comprends tout dans son regard. Mon corps parle à ma place, j’entame un mouvement vers elle. Un pas. Un pas unique. La distance se détruit d’elle-même, cette distance que j’avais créée artificiellement, la voici qui disparaît. Parce qu’elle n’a aucune raison d’être. Parce que j’ai été la pire des idiotes de pouvoir croire qu’elle me rejetterait en apprenant mon passé. Parce que je ne supportais plus de lui cacher, mais elle savait déjà, donc tout allait mieux. J’ai envie de croire à ce qu’elle me dit. Le jeu n’existe pas quand elle est là, ce n’est pas un jeu, c’est elle. Et je la crois quand elle me dit cela. J’ai envie de croire que malgré ce qu’elle sait de moi, elle pense réellement ce qu’elle me dit. Je me fiche qu’on dise que c’est trop rapide. Je me fiche qu’on ne croit pas en notre histoire. Moi j’y crois. Aucun doute dans sa voix, aucun doute dans la mienne.

Je veux tenir ta main dans la mienne. Maintenant. Et après. Toujours...

Pour ne plus jamais la lâcher. Elle habite déjà en moi. Je veux la laisser vivre avec moi. Peu m’importe où. Pour m’importe du lieu, de la ville, du pays. Je ne veux plus la quitter. Plus jamais.

Je veux que tu tiennes ma main dans la tienne. Tous les jours…

Osant relever mon regard, je tente un sourire, malgré la douleur de mon cœur. Je refoule mes larmes. J’ai envie d’être heureuse avec elle. D’oublier ce passé. De l’enfermer dans ce placard comme elle y a condamné le nutella. De tout effacer. Parce que maintenant elle sait, et elle a compris. C’est tout ce qui compte. Et j’attrape sa main dans la mienne. Comme un besoin. Comme une envie irrésistible. Comme une demande. Ne m’abandonne pas. Ne me quitte pas.



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MessageSujet: Re: close your eyes -Fred   close your eyes -Fred Icon_minitimeJeu 5 Sep - 21:26


La distance s’efface. Elle est de nouveau avec moi, même si on n’a jamais vraiment été séparée. Je veux tenir ta main dans la mienne. Maintenant. Et après. Toujours... J’ai l’impression qu’elle lit dans mon esprit. Encore. Mais c’est à moi de lui tenir la main. Elle ne peut pas me sauver indéfiniment. C’est à moi de l’empêcher de sauter. A moi de lui montrer que je suis là. Il a fallu que je m’inscrive dans une émission comme celle-là pour retrouver ce sentiment. Ce sentiment qui me fait me sentir simplement bien avec elle. Naturellement bien. Tout est naturel. Tout semble spontané. Alors que tout le monde doit penser que notre histoire est on ne peut plus compliquée. Ils vont surement nous prendre pour des folles. Je veux bien qu’on me prenne pour une folle si c’est avec elle. Je veux bien qu’on me prenne pour n’importe quoi si c’est pour être avec elle. Ils peuvent penser ce qu’ils veulent, tant que je vis avec elle. La voir là, devant moi, si proche… J’oublie ces quelques jours, ces buzz, sa peur qui était devenue la mienne. Comme si ensemble, on devenait invincible. Je veux que tu tiennes ma main dans la tienne. Tous les jours… Tous les jours. Toujours. Et sa main qui se glisse dans la mienne. Je ne veux plus jamais la lâcher. Je ne sais pas comment tout ça est arrivé, comment je suis arrivée ici, comment elle est arrivée là, comment on a construit tout ça… mais je sais que désormais, j’en ai besoin. Je ne veux plus jamais vivre sans ça, sans nous, sans elle. Pourtant j’ai si peur. Peur qu’elle me quitte, volontairement ou non… parce que la vie s’acharne à séparer les gens qui s’aiment. J’ai peur. Cette peur qui vous ronge de l’intérieur, qui vous détruit, qui vous empêche de vivre, et que vous ne pouvez pas combattre.

Je me concentre sur la chaleur de sa main dans la mienne. Ou de ma main dans la sienne. Le présent, maintenant. Sa main dans la mienne. Ma main dans la sienne. Liées maintenant. Liées pour toujours. Quoi qu’il arrive. Notre histoire existera toujours. Je la regarde, émue. Parce que je suis si fière de ce que l’on a, aujourd’hui. Ma main se resserre sur la sienne. Je ne veux plus jamais la quitter, malgré la peur, malgré les autres. Je ne veux plus d’une vie où elle ne serait pas là. Je ne veux pas quitter cette maison, retrouver le monde extérieur, retrouver la vie que l’on a laissé dehors. Je ne veux pas que le temps reprenne son cours, je veux continuer à vivre cette pause, dans cette maison. Qu’on continue à vivre comme si nos maladies n’existaient pas, comme si nos passés avaient disparu, comme si notre vie « dehors » ne comptait plus… Rester ici, avec eux, avec elle, pour toujours…

Je sens dans son regard qu’elle pense à la même chose que moi. Parce que c’est le moment. C’est maintenant. Je ne lâcherai plus jamais sa main. Elle est mon présent. Je ne veux rien d’autre que le présent. Je lui souris, et naturellement on se dirige vers le salon. Parce que je veux que tout le monde sache. J’ai besoin qu’ils soient là, j’ai besoin de leur dire. On a toutes les deux besoin de ça. On ne peut pas attendre plus longtemps, c’est maintenant. Ici. Mon présent.
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